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jeudi 31 décembre 2009

La Guerre Civile Anglaise : ça n’a rien de civilisé et ça n’est pas très Anglais

Salutations de la saison de goinfrage à tous !

Comme le père Noël est toujours à l’écoute, j’ai reçu une boîte d’infanterie Parlementaire Pike & Shotte de Warlord Games, ainsi qu’un blister de leurs piquiers en armure, tout cela pour commencer la formation d’une petite force du Parliament pour m’essayer un petit peu, même si ce n’est qu’en termes de peinture, à la période E.C.W.. Pour mes amis ayant la mauvaise fortune d’être originaires de la terre des Franks, « English Civil War » est un terme général qu’on utilise pour désigner la période du XVIIème siècle qui vît 3 guerres civiles « anglaises » distinctes, le culminant en la fondation du Commonwealth, suivi de la Restauration de la Monarchie.


La boîte « Pike & Shotte : Parliament Infantry »


La première chose que l’on puisse dire, c’est que cette boîte présente un excellent rapport quantité prix. Pour ceux d’entre nous qui sont habitués à payer les prix de Games Workshop, Warlord Games est une excellente alternative (d’autant plus que la gamme Pike & Shotte est une solution intéressante pour les joueurs de l’Empire souhaitant monter une force sans se ruiner… je ferais un comparatif d’échelle entre les gammes lors de mon retour en France).

Prochaine bonne découverte : l’amélioration du rapport quantité/prix ne se fait pas au détriment de la qualité! Certes, on n’a pas la diversité de figurines que donnent les combinaisons des grammes Warhammer, mais on connaît déjà cela avec la gamme Seigneur des Anneaux de G.W. et la boîte Parliament Infantry nous donne tout de même 5 modèles de piquiers différents et 4 de mousquetaires, ainsi qu’un état-major personalisable. Avec l’ajout d’un blister de piquiers en armure et l’utilisation judicieuse des coiffes inclues dans la boîte, la variété possible me semble suffisante pour ne pas avoir une compagnie constituée de simples pions.



Le Régiment de l'Earl d'Essex, figurant sur le site de Warlord Games

La boîte permet de créer 40 figurines : 12 piquiers en bloc au centre, accompagnant l’état-major constituée d’un Capitaine/Lieutenant, un étendard (ou « ensign »), un sergent et un musicien (pouvant être équipier d’un tambour ou d’une sorte de flute), entourés par 2 ailes de 12 mousquetaires. Il y a une version sculptée de l’étendard, ainsi que de 8 drapeaux découpables sur le livret inclus. En réalité, il y a 4 motifs d’étendard, chacun présentée deux fois ; une verso en état neuf, l’autre en état très abîmé par les batailles. Il est dommage que pour utiliser un de ces étendards, il faut découper une partie du texte figurant au verso. Dans le cas de la boîte du Parliament, au verso est une biographie de Robert Devereux, Earl d’Essex, commandant suprême des forces parlementaires jusqu’en 1645.

Je n’ai que 3 critiques mineures à faire de cette boîte. La première est la malheureuse conséquence de comment les piquiers sont sur la grappe ; vu qu’ils sont de profil, la ligne de moulage descend le long de leurs visages. Cependant, j’admets qu’il n’aurait pas été possible de les positionner autrement sans perdre de la place dans la boîte. La deuxième est que les bras des piquiers, tels qu’ils sont conçus, semblent nécessiter l’utilisation de pâte de sculpture pour boucher des trous, mais ce n’est pas non plus la fin du monde. Un peintre sérieux le ferait aussi sur une bonne partie des figurines de Games Workshop. Le dernier problème mineur est le positionnement de certains des coiffes sur les grappes; non-seulement il en faudrait plus pour avoir vraiment de la diversité, mais les casques Morions doivent être coupés de leur grappe avec un soin extrême, sinon ils s'abîment de façon importante.


Bref, verdict final: même si certains problèmes mineurs pourraient poser problème pour quelqu'un qui débute (besoin de sculpter, donc besoin d'avoir la G.S.; pas forcément chose dans laquelle on investit), c'est une excellente boîte pour tout wargamer avec un minimum d'expérience (pas plus de quelques mois nécessaires). Pour tout joueur souhaitant monter rapidement une compagnie E.C.W., je le conseille vivement de s'armer de ce pack.

Pour l'article suivant, le régiment que j'ai choisi et la première figurine... que j'ai peint cet aprè'm grâce à une insomnie causée par un vol à 6h du mat'...

Joe le Barbare, qui vous salue à l'approche de cette nouvelle année!

mercredi 23 décembre 2009

Joyeuses Fêtes!

Bonjour à tous! Je vous souhaite un très joyeux Noël, de la part de toute l'équipe du blog.

Le Haggis et moi-même prenons une pause jusqu'au 1er de l'an, pour rentrer en chère Albion (et peut-être en profiter pour refaire le plein niveau figs, qui sait).

Le nouvel an apportera la suite des rapports de batailles du mini-tournoi, les photos des cavaliers du Minas Tirith, la fin de la compagnie du Rohan et de l'historique, dont Flammes of War et English Civil War, et, je l'espère... l'armée de la Grenouille!

Joyeux Noël et peignez bien!

L'équipe du blog

mardi 15 décembre 2009

C'est pas la taille qui compte...

Le 25-28mm, c'est ce qu'on connait le mieux, car on le fait. Le 15mm, on sait que ça peut être pratique pour les personnes qui sont plus intéressées par jouer des grandes batailles, plutôt que des escarmouches avec des figurines über-détaillées. Le 6mm, c'est vraiment du spécialiste. Alors, le 2mm...

Oui, du 2mm! En me baladant sur un forum E.C.W., quelqu'un a suggéré des batailles avec figurines (s on peut encore les appeler "figurines") de 2mm ET ce même posteur a proposé un fournisseur! Irregular Miniatures est une entreprise Anglaise, come toute bonne société de figurines, basée à York et fournissant toute échelle de 2mm à 75mm! Voici, en guise d'exemples, quelques photos de leurs produits.

Cavalerie Napoléonienne

Infanterie Perse

Bataille d'Isandhlwana

Il faut noter un avantage de cette échelle; à cette taille là, on peut utiliser toutes figurines pour toute époque, car, à moins d'avoir une loupe, personne se rendrait compte de la différence!

Joe le Barbare, il faut bien une limite à tout. Jeu de pions ou jeu de figurines, il faut se décider.

dimanche 13 décembre 2009

Que le tournoy commence!

Bienvenu au premier de 6 rapports traitant sur un mini-tournoi qui s'est déroulé en Novembre entre 3 membres de ce blog (la Grenouille, le Kraut et moi-même, le Rosbif) et un membre du WarFo, Nero. Il s'agit du premier évènement que nous ayons tenté de ce genre. Parfaite occasion, donc, pour réaliser et tester un système de règles.

Les scénarii se dérouleraient dans l'ordre indiqué dans leur section des règles.
Les batailles se joueraient dans l'ordre suivant, déterminé au hasard:

1. ---------------Nero Vs le Rosbif----------
-------La Grenouille Vs le Kraut-----------


2. ----------Le Kraut Vs le Rosbif----------
-------La Grenouille Vs Nero----------------

3. ---La Grenouille Vs le Rosbif------------
------------------Nero Vs le Kraut------------



Scénario 1: "Chasseurs et Proies"


Dans ce scénario, chaque camp à 3 messagers, dont l'identité est caché à l'adversaire, qu'il essaie de faire sortir par le bord de table opposé. Des points sont aussi accordés pour tuer les messagers adverses et réduire l'ennemi à moins de 25% de ses effectifs.


Nero Vs le Rosbif

Avec mon armée préférée du SdA qui, par une heureuse coïncidence, est aussi ma seule armée du SdA, j'ai opter pour un déploiement en deux sections, une menée par Theoden au centre et l'autre formée de cavaliers soutenus par des javelinistes sur l'aile gauche, avec 3 braves paysans sur l'extrémité droite. Comme vous pouvez voir sur la photo, j'ai adopté ma formation de marque personnelle; un épis Saxon! Comme le veut la tradition, les gardes royaux tenaient la pointe de l'épis.


En face de moi, Nero divisa les elfes de Fondcombe, menés par les fils jumeaux d'Elrond, en 3 sections. Naturellement, j'ai utilisé au maximum le couvert offert par les bâtiments et la colline à gauche pour tenter une percée avec mes cavaliers. Seuls 5 elfes (dont un des jumeaux, certes, même si je ne sais toujours pas lequel c'était) se tenaient entre mes cavaliers et la sécurité du bord de table. Parmi eux, bien entendu, un messager. Mais mon adversaire, même s'il savait qu'un messager au moins serait dans le lot, ne pouvais pas être sûr de combien y seraient...


Au centre, Theoden mena une avancée générale, espérant bénéficier d'un peu de protection derrière les ruines. Les 3 braves sur ma droite ont foncé vers l'arrière de la maison.


En réponse, Nero décala ses archers vers ma gauche, pour appuyer ses lanciers qui bloquaient alors ma sortie derrière la tour de guet en faisant les gais. De même, il envoya dune faible proportion de ses hommes derrière la maison sur ma droite, avec le reste de ses troupes avançant pour rencontrer ma force principale. J'ai subit quelques pertes au tir, mais rien de négligeable... hormis un de mes messagers qui se croyait en sécurité parmi la foule qui faisaient le chemin entre la colline et la hutte près de la tour! A ce moment, je ne pensais pas que ses messagers seraient parmis les deux derrière la maison. J'ai pensé plutôt qu'ils seraient dans le tas du centre, avec peut-être un près de la tour.



Les choses se gâtent! La majorité de mes hommes sont arrivés en sécurité à la tour. J'ai pu infliger quelques pertes grâce à des coups chanceux de mes javelinistes. Plus que deux cavaliers étaient encore en vie...dont le messager, qui résistait bravement à la fureur des elfes! Je voyais d'ailleurs que Nero commençait à suer autant que moi; aurait-il plus d'un messager dans ce coin? Ou pensait-il simplement que j'en avais moi-même plus d'un qui était sur le point de forcer le passager. Tout c'est tenu sur deux coups de dés chanceux.


Au centre, la boucherie! J'avais heureusement un avantage numérique, mais vu le rythme auquel les elfes tuaient des gueux, je ne savais pas combien de temps je pouvais encore tenir le centre. Mon seul réconfort était l'absence de chevaux dans sa force. Sacré avantage pour le Rohan dans ce genre de scénario. Ca m'a permis, plus ou moins, de décider à quels endroits je voulais que les combats se déroulent.


Derrière la maison, deux des javelinistes sont arrivés au contact avec les lanciers elfiques. Un heureux coup de javelot lancé pendant la charge et un elfe en brochette! Pendant que le deuxième était tenu en échec par les javelinistes, les troisième gueux a fait le tour de la maison par la gauche. Rien d'important dans la grande échelle des choses, mais ça m'a amusé de voir le doute arriver chez Nero. Aurais-je mis un messager de ce côté là?...


Le chaos continua au centre, avec les gardes royaux tentant de tuer un maximum d'elfes, dans l'espoir de tomber par chance sur un messager. Hélas! Il s'avéra qu'aucun des messagers elfes fut tué! En revanche, le dernier garde royal à mourir avait été nommé messager. La fin de la partie, au centre, me fit passer en dessous des 25%, avec une dominance numérique des elfes, malgré leur infériorité initiale.

Sur l'aile gauche, les deux derniers cavaliers se sont battus avec courage, les javelinistes venus en renfort faisant preuve de brio. Mais le dernier cavalier fut abattu par deux lanciers elfes, sonnant le glas du dernier messager Rohirrim. Il faut noter, néanmoins, que les héros elfes auraient pu mieux s'acquitter du jeu et, en mon humble avis, surtout pas mal chance, ne se sont pas rentabilisés. Pour une fois, j'ai été plutôt satisfait de mes chevaux; ils sont faits pour ce genre de scénario, même si le Rohan subit toujours du manque de troupes pouvant apporter le coup final.

L'heure, donc, de faire le bilan du boucher. Il s'avéra que la raison pour laquelle Nero suait tant et qu'il a dû envoyer deux messagers en corps à corps pour empêcher mon aile de gauche de forcer un passage! Mais en les gardant un deuxième ligne il a su assurer leur sécurité.

Résultat des courses: 3 messagers Rohirrim tués (3pts pour Nero), aucun messager elfe tué (0pts pour moi), aucun messager évacué(0pts & 0pts) et le Rohan réduit à moins de 25% des effectifs initiaux (2pts pour Nero).

Nero 5 - 0 Le Rosbif = écart de 5 pts = VICTOIRE MAJEURE POUR NERO

Joe le Barbare, une partie très intense!

jeudi 10 décembre 2009

Jouez au bois, résonnez musettes!

J'ai du bois! Et, pour une fois, il ne s'agit pas d'une sordide métaphore!
En effet, pendant que dirigeants politiques et scientifiques débâtent la future politique sur l'écologie, j'ai fait mon devoir d'écocitoyen en prenant exemple sur Guillaume le Conquérant; j'ai créé ma propre forêt. Et, aussi comme le Conquérant, je compte y faire de la chasse. Seul différence; le gibier sera d'une nature fort différente. Alors, la grande question; comment? Et bien, non; je n'ai pas acheté sur un site de décors à 30€ les 10 arbres. La réalité est que le marché des arbre miniatures profite d'une augmentation exponentielle en cette saison, car aux wargamers s'ajoutent les personnes souhaitant faire des scènes de Noël. Résultat des courses (même pas fait exprès sur cette blague): 21 arbres pour la modique somme de...11€65! Quant à la qualité et la taille, regardez pour vous même!

Une chose que j'adore: disposés de façon relativement dense, ces arbres ouvrent pas moins d'un quart de mon champ de bataille actuel!Oui, vous avez bien vu: un Ent ne peu pas voir au-dessus des arbres des 2 tailles les plus grandes. Voyons ça de plus près.

Pout la qualité, il est vrai qu'en se penchant de très près à la même hauteur que les figs, on voit le fil de fer des troncs, mais faut vraiment se mettre tout près. Quant aux socles, ils son solides et se verront couverts de ma formule habituelle pour socles. On n'y verra que du feu sur le champ de bataille. Enfin, pas au sens littéral, j'espère, sinon la forêt ne fera pas...euh...long feu.
Bon, assez de temps perdu à papoter; je retourne aux choses sérieuses!

Joe le Barbare, garde forestier en son âme.

Un bouclier misère

Salutations! Pour raison d'un accident tragique impliquant un pot de dissolvant de vernis à ongle et des figurines dont la sous-couche ne fut pas réussie par problème technique, le Kraut a décidé de donner de nouveaux boucliers à Faramir et ses cavaliers. Ils se verront dotés de boucliers d'auxiliaires romains de Warlord Games (encore cette fameuse boîte de Paul Sawyer).

Ce sera donc une parfaite occasion pour différencier ses troupes des armées classiques. Seule question: quelle héraldique utiliser? Je lui propose donc, suite à un conseil de guerre avec la Grenouille, deux motifs, dont il pourra choisir celui qui lui plaît.

Cette version reprend en free-hand le motif des boucliers classiques. L'avantage est une homogénéité avec les autres troupes, tout en ayant une fore d bouclier différente.
Le désavantage est que l'arbre ne pourra pas être identique à l'arbre sculpté su les boucliers classique, pour des raisons évidentes.

Cette version alternative reprend le blanc, couleur héraldique des Intendants du Gondor, et incorpore les lettres figurants sur le sceau que l'Intendant utilise pour convoquer de Eotheod. Bien sûr, les motifs sont faits un peu à la va-vite, comme il ne s'agit que de suggestions. La version définitive sera un peu plus appliquée...j'espère.
Donc voilà nos suggestions. J'espère que le Kraut y trouvera son bonheur.
Joe le Barbare, qui apprécie de pouvoir peindre autre chose que du Rohan.

lundi 7 décembre 2009

"Sonnez la chaaaaaarrrrgeee!"


Oyez le son du cor! Je vos dévoile, enfin, mon nouvel état-major Rohirrim, qui mènera le deuxième contingent de l'armée de Theoden.
Selon le vieu dicton anglo-saxon, si ça n'est pas cassé, ne le réparez pas! Ces trois figurines comptent parmis mes préférées de la gammes SdA, j'ai donc opté de tout garder tel que c'est déjà, vec l'exception de l'épée du capitaine, qui me semblait trop petite; je l'ai donc remplacé par une épée de soldat impérial de WHFB. Je suis assez satisfait du rendu final de ces braves gens... et soulagé de les avoir enfin terminés (plus ou moins).


Joe le Barbare, heureux de voir une remontée de la productivité!

Des types branchés: les hommes de la Cité de l'Arbre Blanc


Huzzah! Les hommes de la Cité Blanche sont enfins entrés en combat! Voici les premières figurines de la force Gondorienne que je peins pour le Kraut, qui n'a pas le temps pour cause de ses études. A sa demande, j'ai gardé la peinture simple, pour qu'il puisse y rajoter les détails comme les reliefs à un stade ultérieur. Je privilégie donc la rapidité de peinture, étant donné que je risque d'avoir de nouvelles troupes (d'E.C.W., cette fois) à peindre après les festivités hivernales et qe j'ai aussi une compagnie de Cirith Ungol qui attend mes petits soins, sans parler des derniers Rohirim.

Je vous présente donc les hommes de Faramir, dont le schéma de couleur fut choisie par le Kraut. J'ai apporé deux simples modifications, qui attendent donc son approbaton ou son refus:

  1. La tunique du capitaine est en blanc, de façon à dénoter son statut et le distinguer plus facilement dans la bataille (soyons bons joueurs envers les adversaires... dont moi-même).
  2. Les soles ont été sculptés pour représenter les dalles de la Cité Blanche, entre lesquelles de l'herbe s'est mis à pousser, preuve de la dégradation et l'usure d'une ville en temps de guerre.


Joe le Barbare, qui espère que celà plaira à son confrère.

Le cheval blanc, l'arbre blanc et le dragon rouge

Et bien il était temps, non? Je vous présente enfin le rapport de bataille dans laquelle les goblins de Nero s'affontent aux hommes de Minas Tirith du Kraut et à mes valeureux Rohirrim.


Cette partie est notable pour trois raisons: elle fût la première partie test en alliance pour les gondoriens du Kraut, la première partie jouée par un membre du blog contre Nero* ET, surtout, la première partie où nous avons dû nos affronter à un dragon.. D'autant plus qu'il s'agissait d'un dragon doté de Boules de Feu.

Pour vous montrer les conséquences de la règle Boules de Feu, le rectangle gris sur la photo ci-dessus indique l'endroit où se trouvait l'autre moitié de l'infanterie de combat du Gondor. Ah... les armes à gabarit! Les archers Rohirrim sur la colline montrent la position initiale de l'aile gauche des alliés. La division de Theoden se reconcentra vers la droite, ancrant leur flanc avec la colline (terrain impossible). Les Wargs pouvaient bien sûr contourner cet obstacle, mais les cavaliers devraient suffir pour les dissuader.

Après une autre boule de feu dévastatrice, qui ôta la vie à une bonne partie du flanc droit de Theoden, le dragon se posa dans l'espace nouvellement créé. Afin de limiter les pertes a corps à corps, les aliés ont opté de bloquer le monstre avec le sacrifice d'un trouffion par tour. La perte de quelques petits guerriers de base n'aurait que peu d'importance si celà permettrait de coincer plus de 300 points d'écailles et de griffes.


Pendant ce temps là, les Wargs qui menaçaient l'aile gauche des hommes, en nombres trop insuffisants pour engager la masse d'infanterie Rohirrim et découragée de contourner la botte rocheuse par la présence des cavaliers postés à l'arrière, se sont vus grignotés, petit à petit, par les javelots des gueux à pied et des flèches des hommes montés.

Sur le flanc droit des alliés, les chevaliers de Minas Tirith ont engagé les gobelins, avec le soutient de l'infanterie gondorienne. Malgré des efforts vaillants, les pertes alliées du premier tour, ainsi que la simple masse numérique des peux-verts fut trop pour les hommes de la Cité Blanche. Sur le flanc gauche allié, les Rohirrim et les gobelins se sont entre-tués à mesure égale, ne laissant que deux paysans et un troll pour marquer le lieu des hositilités. Une poigné d'individus ayant confronté chacun à son tour le dragon ont réduit de manière imprressionante le risque que ce dernier posait. L'homme du match était indéniablement le valeureux javeliniste du Rohan qui tena en échec le dragon à lui tut seul pendant environs 3 tours!

Dans un dernier effort, pour sauver la bataille, les derniers Rohirrim se sont regroupés sur le centre avec les Gondoriens, bien que cet acte laissa un dragon et un troll dans leurs dos. Et quelle fin pour cette boucherie héroïque! Les hommes, montrant leur volonté d'acier, ont tenu leurs places sur le champ de bataille, encaissant des pertes à la pelle. Du côté des gobelins, ce fut la panique, le dragon s'envolant dans les dernières minutes de combat. Mais hélas, Theoden! Brave Theoden! Le glas sonne pour nous tous, tôt ou tard... En duel avec le dragon, le Roi du Rohan fut mis à terre, avant que la bête parte du champ d'honneur.

Bilan final de la bataille: annihilation de l'armée alliée et survie pour un modeste contingent des gobelins. Une partie très amusante et une bonne leçon surl'utilisation correcte de la cavalerie en tant qu'unités de harcèlement. Il faut accorder à Nero l'hommage suivant; il s'en est extrêmement bien sorti, malgré le fait qu'il a dû utiliser une liste qu'il n'aurait pas normalement choisi, pour raison d'un manque de figurines gobelins.

Merci donc à Nero et au Kraut pour cette soirée!

Joe le Barbare Rosbif

*Cette partie a eu lieu il y a quelques mois, déjà, bien avant la rencontre des trois armées commentée plus haut dans ce blog.

mercredi 2 décembre 2009

Cauchemar ou carte blanche? Les uniformes E.C.W.

Ayant décidé de me lancer dans la Guerre Civile Anglaise (English Civil War / E.C.W.), je souhaite pouvoir recréer fidèlement les régiments qui se sont battu pour le contrôle de ma terre natale. Je me suis donc lancé dans de la recherche sur les uniformes de l'époque.

Bien que je savais que l'organistion n'était pas à son apogée avant l'hivers de 1644-1645, pendant laquelle le Parlement vota la création de la New Model Army, j'avais toujours pensé qu'en gros les Royalistes (Cavaliers) étaient en bleu et les Parlementaires (Roundheads), après l'hivers '44-'45, étaient en rouge. Rien de la sorte! Même après la formation de la New Model Army, qui s'est vue dotée d'uniformes teint dans la couleur la moins chère, le rouge, les choses restent bien complexes.

Pour ce qui est du rouge, regardez la photo ci-dessous.* C'est bien un Parlementaire, non?

King's Life Guard Pikeman by Chris Collingwood
Non, bien au contraire. Il s'agit en fait d'un piquier du régiment "The King's Life Guard", pas moins les gardes du corps du Roi, de nom, si pas toujours de pratique. D'accord, mais les célèbres "Blewcoats" (= Blue Coats = Tuniques Bleues) du Prince Rupert étaient en bleu. En voici un exemple de leur uniforme:*
Earl of Manchester's Musketeer by Chris Collingwood
Sauf qu'en réalité, ce n'est pas un des Blewcoats, mais un mousquetaire du régiment de l'Earl de Manchester...un Parlementaire.

La raison pour ce désordre est que la responsabilité d'équiper les hommes revenait au commandant de chaque régiment. S'il était assez riche et en avait la volonté, il fournissait un uniforme de la couleur de son choix personnel ou de la disponnibilité des couleurs. Sinon, chaque homme portait ce qu'il voulait, avec parfois un marquage comme un morceau de tissu blanc sur le chapeau pour se reconnaître pendant une bataille.

Sacré casse-tête pour un wargamer, mais encore pire pour un soldat de l'époque. L'Earl Grey, fervant Parlementaire et allié proche de Cromwell, décida d'équiper ses hommes de tuniques bleus. Lorsque ses troupes formaient la garnison de Leicester, les soldats avaient des laissez-passer, afin de prouver aux sentinelles qu'ils étaient bels et bien des soldats du régiment. Ce ne fût pas suffisant pour un pauvre soldat, tué par une balle tirée par une sentinelle l'ayant pris pur un Royaliste**.

Ce genre de confusion a dû être fréquente, car les couleurs les plus utilisées étaient le rouge, le bleu, le vert et le gris, dans un camp comme dans l'autre. Par ailleurs, étant donné les conséquences sur l'économie du pays en guerre, les teintures et tissus n'étaient pas toujours disponnibles. Ainsi, avant l'usure et le temps, toutes les uniformes finissaient par devenir gris. L'Earl de Newcastle avait un célèbre régiment, facilement dénoté car il s'agissait d'un des rares vêtus de blanc. Lors de leur formation en 1642, les "Newcastle's Whitecoats" étaient sensés porter du rouge, mais cette tissue manquait dans la région. Plus tard, lorsqu'elle fut accessible, le régiment déclara qu'elle garderait le blanc "la colorant avec le sang des ennemis"...mais il s'avèra que leur sang allait servir de teinture, en fin de compte.***

Après la restructuration de l'armée Parlemantaire, plusieurs divisions ont été combinées pour former la New Model Army, que j'ai évoqué plus haut. Cependant, le rouge ne leur été pas exclussif, comme vous avez pu constater via mon exemple de la "King's Life Guard". Il y avait, plus ou moins, des couleurs régionales, liées à la production de couleurs dans les régions, tout simplement. Pour vous donner une idée des couleurs existantes, je vous invite à regarder un peu le tableau ci-dessous, montrant des uniformes post-1664.****

Parlementaires à gauche, Royalistes à droite

Photobucket

Vous pouvez donc voir que les couleurs étaient les mêmes dans les deux camps. Le changement d'uniformes et les amalgames de différents régiments présente un vrai cauchemar pour les personnes souhaitant être fidèle à l'histoire. En même temps, comme l'a remarqué un blogger sur un des nombreux forums que j'ai visité, ça nus donne justement carte blanche pour faire comme bon nos semble, même jusqu'à mélanger les uniformes au sein d'un même régiment. Après tout, qui pourra définitivementnous contredire?

Joe le Barbare

  • *Peintures de Chris Collingwood
  • **Tiré de cette biographie de l'Earl Grey sur le site de la société Sealed Knot.
    ***Marston Moor: English Civil War - July 1644 (2004) Clark, D., Ed.: Pen & Sword Books, p.46
  • ****Soldiers of the English Civil War (1): Infantry (2004) Roberts, K., Ed.: Osprey Publishing, p.24

mardi 1 décembre 2009

Des Normands et des Plantagenets

Comme prévu, ce blog sert maintenant à évoquer tout sujet autour du hobby et de l'histoire militaire. Pour débuter cela, je vais brèvement vous mentionner deux oeuvres qui m'ont apporté un certain divertissement, pour éviter d'être plein de misère pendant un accablement par une maladie aussi peu supportable qu'un discours utopien socialiste*.


1066: Bataille pour la Terre du Milieu
Non, il ne s'agit pas d'une suite aux oeuvres de Tolkien, mais d'un film réalisé par la BBC évoquant les 3 batailles qui ont eu lieu en Angleterre pendant la lutte pour la couronne du pays, qui a eu lieu entre 3 seigneurs puissants: Harold, fils de Godwin & Earl de Wessex, Harald Hardrada, Roi de Norvège, et Guillaume, Duc de Normandie.

Deux points intéressants à noter sur ces 3 personnages:

  • Harold Godwinson et Harald (Hardrada) III de Norvège étaient tous les deux descendent de Harold, Roi du Danemark. Ainsi, Harold, Harald et Guillaume le Conquérant étaient tous de sang scandinave. Guillaume n'était nulement français. Son discours le matin de la bataille de Hastings, inclua d'ailleurs la phrase:

"Mon ancêtre Rollon, fondateur de nôtre nation, n'a-t-il pas, avec nos pères, conquis à Paris le roi des Franks dans le coeur de son royaume, ni avait le Roi des Franks le moindre espoir de sécurité jusqu'à ce qu'il eût offert humblement sa fille et la possession du royaume qui, pour vous, est nommée Normandie?"**


(Tout le reste de son discours suit la même trame: on a battu les Franks, alors on va battre les Saxons)

  • Guillaume le Conquérant reçu son accolade "la Conquérant" avant d'envahir l'Angleterre, en vertu de ses campagnes militaires en Bretagne.

Comment donc expliquer ce titre tolkienesque? Tout simplement, les Scandinaves parlaient de la Terre des humains comme "Terre du Milieu", étant entre le Paradis ("Valhalla") et l'Enfer. Il est fort possible que celà soit la source d'inspiration de Tolkien, pour qui la Terre du Milieu est situé entre les Terres Immortelles du Vallenor et les Terres Sombres de l'Est.

Les 3 batailles dans l'oeuvre sont celles de Fulford, opposant Harald aux seigneurs Morcar et Northumbria, la bataille de Stamford Bridge, pendant laquelle Harold parvient, après 3 jours de marche forcée, à écraser et tuer Harald, et la bataille de Hastings, qui signala la chute de l'ère saxone. Malgré le budget modeste des films BBC, les batailles m'ont semblé réalistes et parlantes, utilisant du CGI pour les plans montrant le champ de bataille entier, et avec une grande concentration de troupes (sans doute piochés chez les associations style Regium Anglica, qui spécialisent dans la reconstitution de batailles de cette époque...pas mal pour réduire les coûts, non?) dans les gros plans tournnt autour des personnages centraux. Autre chose sage; plutôt que de tenter de faire le portrait des grands seigneurs, les réalisateurs ont opté de montrer le point de vu des petits villageois saxons et humbles soldats nordiques.

Tout celà pour vous dire qu'il s'agit ici d'un DVD fort divertissant qui, même s'il ne figurera pas parmis la liste des classiques comme Braveheart, de par son investissement léger, vaut bien le détour.

Azincourt

J'ai récemment commencer la lecture du dernier roman historique du célèbrissime Bernard Cornwell.** Celui-ci compte de la célèbre campagne d'Henry V d'Angleterre, pendant laquelle ce dernier a rappelé à la France que la couronne du peuple françois lui était dû, d'où la présence des fleurs de Lys sur ses armes personelles.

Comme dans tout livre de Cornwell, les détails sur la vie et les armes de l'époque sont donnés en abondance! La richesse de l'intrigue se mélange en parfait équilibre avec l'aspect historique pour donner l'impression qu'on se tient réellement devant la brèche d'Harfleur aux côtés d'un roi Platagenet en chair et en os! Bien qu'il me reste encore une bonne partie du livre à lire, je ne peux que vous implorer de vous emparer d'une copie de ce nouveau volume de Cornwell.

* Dans l'intérêt d'avoir un équilibre, mon collègue la Grenouille souhaite rajouter le terme "ou communiste", afin de ne pas offusquer les personnes de gauche. On peut tous faire les choses un peu gauchement parfois.

** Traduction personelle du discours figurant dans: The Penguin Book of Historic Speeches (1996) Brian MacArthur, pp.35-37

**Pour les anglophones parmis nos lecteurs, je conseille fortement de regarder les deux vidéos d'interview de Cornwell sur le site donné en lien.