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jeudi 19 mai 2011

La bataille commence…

Après beaucoup de procrastination, j’ai enfin mené mes hommes dans la boucherie héroïque d’un tournoi ; le tournoi Seigneur des Anneaux de l’Ouestfolde, à Rennes !

De la peinture frénétique à Minuit la veille de la bataille m’a permis de lever ma liste prévue entière ; avec toutes les stratégies et tactiques qui nous passaient par la tête, je ne pense pas que grand monde ait remarqué les détails manquants sur plusieurs de mes figs.

Cela allait être mon premier tournoi, mais j’ai pris grand plaisir à battre la Grenouille, qui a pour seul vice l’habitude de me vaincre, dans une partie test 4 jours avant le tournoi ; nous utilisions tous les 2 nos listes de tournoi. Fort encourageant !

Etant sortis de notre forteresse de Nantes, cité des Ducs de Bretagne, la Grenouille, son cousin
(King in the Moria) et moi-même sommes arrivés à Rennes pour imposer nos droits par force des armes sur le populas local. Nous fûmes accueillis par une pièce remplies de tables richement décorés, d’ennemis plutôt enthousiastes (pour en dire le moins) et des cris de « Waaarrgh ! » émanant des joueurs de Warhammer 40K qui livraient bataille à côté de nous. Un café, une canette de boisson énergétique et j’étais prêt pour affronter mon gibier.

Ce qui suit est mon conte de la première de quatre batailles.


Bataille 1: « Capturez-le! »

Objectif principal : capturer et extraire par le bord de table opposé un espion se déplaçant aléatoirement (2D6+ dé de dispersion).

Objectif secondaire : évacuer la moitié de ses troupes par le bord de table opposé.


Dans cette première bataille, mes Rohirrim ont très correctement étés confrontés à une force
d’Isengarde de Valentin. L’espion fût placé dans des ruines au centre de la table ; 2 côtés avaient des murs fermés tournés vers un bord de table, les 2 autres côtés étaient ouverts, vers l’autre bord de table. Mon adversaire a gagné le jet pour choisir les côtés et opta en bon sens d’entrer par le bord de table avec accès facile aux ruines.

J’ai formé ma ligne de manière à envoyer une de mes deux batailles pour contourner chaque côté des ruines. Mon ennemi plaça son corps principal –un troll et une ligne solide de piquiers- su
r ma droite, une escadrille de 6 chevaucheurs de wargs au centre, un capitaine et 3 beserkers à ma gauche et un petit groupe de 6 arbalétriers loin sur la gauche. A la guerre!
J’ai avancé ma ligne et, plutôt prévisiblement, l’ai séparé en deux corps; Théoden à gauche, Hygbeorn à droite. Mon antagoniste envoya le troll pour bloquer l’accès aux ruines via la droite. Ces actions suivantes mon pris complètement par surprise ; il a divisé ses chevaucheurs en 2 groupes de 3. Un groupe s’est
très raisonnablement lancé sur l’espion pour l’assommer et le capturer… L’autre chargea tout droit sur la formation de Théoden ! Ils furent rapidement expédiés.

Son autre mouvement peu orthodoxe fut d’écarter son corps principal encore plus loin sur ma droite, plutôt que d’établir un cordon protecteur autour de l’espion. Peut-être cherchait-il à sécuriser un passage sur mon flanc droit pour l’extraction ou de garantir l’obtention de l’objectif secondaire.

Sonnez la charge!
Peu importe sa logique, je n’allais pas laisser passer ce cadeau, et j’ai directement envoyé le corps d’armée entier de Hygbeorn pour s’occuper du troll et frapper un chemin vers l’espion, pendant que Théoden menait ses hommes de l’autre côté des ruines pour rapidement mettre à bas le petit parti de berserkers, tout e
n esquivant les carreaux d’arbalètes. Ce qui se passa ensuite me vexa grandement. Sur le flanc gauche, tout se déroula selon mon plan. Sur la droite, j’ai tenu à distance son corps d’armée avec juste une poignée d’hommes et ma cavalerie, ne payant qu’avec de faibles pertes. Ayant attaqué le troll de toutes forces, j’ai été incapable d’infliger plus qu’une égratignure, et j’ai dû me contenter de glisser une poignée d’hommes à côté pour tenter de prendre l’espion.

Briser l’impasse

Mon adversaire décida de s’échapper à mon manœuvre de pinces en montant les escaliers des ruines avec l’espion pour essayer de sauter du haut des ruines et courir vers mon bord de table. J’ai contré en envoyant le Roi et 4 hommes pour le réceptionner dès son atterrissage s’il sautait.


Sur le flanc droit, j’ai extirpé tous mes homes de la mêlée avec son corps de piquiers… tous sauf un. Un vaillant Garde Royal est resté et à accompli son devoir en donnant sa vie afin de retarder les Uruks. Ses camarades se sont tous lancés sur le troll, dans une dernière tentative de sécuriser l’espion.

Couper les pertes

Le temps s’écoulant, j’ai compris qu’il sera mathématiquement impossible de tuer le troll, qui bloquait alors l’accès à l’espion, capturer l’espion et sortir de la table. J’ai donc décidé de couper les pertes en remplissant l’objectif secondaire. Mon ennemi est arrivé à la même conclusion, encerclé comme il état au centre. Quelques flèches chanceuses, ainsi que les pertes déjà infligées, ont assuré qu’il ne pourrait pas sortir assez d’hommes de mon côté.


II fallait que je sorte 19 hommes de son côté. Un tour avant la fin, j’ai réussi à sortir 18 hommes. Un cavalier était le dernier capable de traverser la ligne à temps, lorsque… Vlan ! Un carreau d’arbalète abattu son cheval ! Si je roulais tout sauf un 6 en début de tour suivant, il ne pourrait pas sortir à temps et la partie serait alors un match nul. J’ai roulé le dé… et obtenu un 6 !


Objectif primaire Rohan: non atteint. Isengarde: non atteint.
Objectif secondaire Rohan: atteint. Isengarde: non atteint.

RESULTAT: Victoire mineure pour le Rohan


Pas mal pour une première bataille, mais j'espérais mieux. Que le diable emporte ce troll!

1 commentaire:

Kieffer a dit…

Rapport de bataille bien sympathique.
Cela donne toujours autant envie de se trouver un adversaire pour jouer.

J'espère que les autres parties seront aussi bien décrites afin de préserver le suspense sur le dénouement de ce tournoi. ;)