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vendredi 22 janvier 2010

Le Chevalier de Sinople: Retour à la Genèse


J’ai toujours été un énorme fan du classique Chevalier de Sinople peint par Mike McVey, ce depuis mon entrée dans le hobby il y a une décennie. Je n’ai jamais eu assez de confiance pour entreprendre la peinture d’une si impressionante figurine… jusqu’à ce jour. J’ai vu bien des tentatives de diverses personnes pour reproduire la splendeure du chevalier monté sur son destrier aux lignes fluides ; malheureusement, c’était justement à cela qu’elles ont toutes ressemblé ; des tentatives de reproductions, incapable d’atteindre le haut niveau de l’original. Afin d’éviter ce même pige, j’ai décidé de retourner aux sources de Chevalier de Sinople, ignorant toutes autres versions existantes.

Le chef d'oeuvre de Mike McVey


Simon Armitage, dans son excellente traduction en Anglais moderne de la légende, nous donne une magnifique description. De ce passage* (Gawain and the Green Knight (2008) Amitage, S., pp.11-15), j’ai pris note de certains éléments particulièrements intéressants.
L'excellente version en Anglais moderne signée Simon Armitage de la légende

Mis à part l’évident « un homme la taille d’une montagne, immesurablement grand », ce qui veut dire que je le mettrais probablement sur des rochers pour souligner l’effet, et le fait que homme et cheval sont tous les deux verts, Armitage remarque qu’il portait une cape « bordée d’emine toute blanche » et ses éperons sont de couleur «or-verte». The Chevalier de Sinople de G.W. ne porte pas de cape. Je ne suis pas nonplus tenté de lui en sculpter une (‘si c’est pas cassé, ne le réparez pas’, comme nous disons en Albion). En revanche, je vais me servir de l’ermine héraldique sur son caparaçon, plutôt que de faire les lignes courbées devenues conventionelles. Les détails de l'armure seront en or teintée en vert.
Armitage déclare auusi que « les détails de son habit sont difficiles à décrire, brodé tel qu’il était de papillons et d’oiseaux, de perles vertes sur un fond d’or ». Cela me donne donc le schéma pour sa tenue, bien que je pense inverser les couleurs, pour peindre des motifs dorés sur un fond vert.

Deux points sur lesquels il sera différent de sa description sont son arme (il gardera la jolie épée de G.W., plutôt que de porter une hache) et son armure (qu’il ne porte pas dans la description). J’ai décidé de peindre l’armure en argent, teinté de vert. Pour faire coller le personnage de légande Arturienne avec le Bretonnien de G.W., sa fleur-de-lys sera reproduit sur l’arrière de son caparaçon.

Voilà du moins ce qui est de la théorie…


Joe

*Toute citation n’est que ma propre traduction du texte d’Armitage.

1 commentaire:

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