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dimanche 24 janvier 2010

Guerres Civiles Anglaises: les piquiers de Manchester

Et bien, ça m'a pris 24 jours, mais j'ai enfin terminé les 13 premiers piquiers pour ma company du regiment d'infantry de l'Earl de Manchester pour les Guerres Civiles Anglaises. Je suis vraiment satisfait de cette boîte d'infantry de Warlord Pike & Shotte; ils sont excellents à assembler et peindre. En revanche, je dois améliorer ma technique utilisée, notamment pour les marrons, qui ne sont pas bons. Les puristes (ou même Puritans) d'E.C.W. me diront sans doute que les gants sont vraiment trop sombre, alors je les relèverais plus tard. Je fais aussi un socle de présentation pour l'unité entière.

J'ai pris cete opportunité pour inclure dans la photos quelques uns des sapins de Noël que j'ai acheté, pour montrer à quoi ils ressemblent une fois les socles faits.

Si vous ne l'avez pas encore fait, je vous conseille fortement d'aller jeter un oeil sur le blog de Saxon Dog, dont la reconstruction récente de Marston Moor qu'il a fait récemment est... et bien lorsque vous verrez ces photos, vous me comprendrez!

A venir prochainement, l'état major de la companie du Major du regiment de Manchester et le Chevalier de Sinople.

Joe

vendredi 22 janvier 2010

Le Chevalier de Sinople: Retour à la Genèse


J’ai toujours été un énorme fan du classique Chevalier de Sinople peint par Mike McVey, ce depuis mon entrée dans le hobby il y a une décennie. Je n’ai jamais eu assez de confiance pour entreprendre la peinture d’une si impressionante figurine… jusqu’à ce jour. J’ai vu bien des tentatives de diverses personnes pour reproduire la splendeure du chevalier monté sur son destrier aux lignes fluides ; malheureusement, c’était justement à cela qu’elles ont toutes ressemblé ; des tentatives de reproductions, incapable d’atteindre le haut niveau de l’original. Afin d’éviter ce même pige, j’ai décidé de retourner aux sources de Chevalier de Sinople, ignorant toutes autres versions existantes.

Le chef d'oeuvre de Mike McVey


Simon Armitage, dans son excellente traduction en Anglais moderne de la légende, nous donne une magnifique description. De ce passage* (Gawain and the Green Knight (2008) Amitage, S., pp.11-15), j’ai pris note de certains éléments particulièrements intéressants.
L'excellente version en Anglais moderne signée Simon Armitage de la légende

Mis à part l’évident « un homme la taille d’une montagne, immesurablement grand », ce qui veut dire que je le mettrais probablement sur des rochers pour souligner l’effet, et le fait que homme et cheval sont tous les deux verts, Armitage remarque qu’il portait une cape « bordée d’emine toute blanche » et ses éperons sont de couleur «or-verte». The Chevalier de Sinople de G.W. ne porte pas de cape. Je ne suis pas nonplus tenté de lui en sculpter une (‘si c’est pas cassé, ne le réparez pas’, comme nous disons en Albion). En revanche, je vais me servir de l’ermine héraldique sur son caparaçon, plutôt que de faire les lignes courbées devenues conventionelles. Les détails de l'armure seront en or teintée en vert.
Armitage déclare auusi que « les détails de son habit sont difficiles à décrire, brodé tel qu’il était de papillons et d’oiseaux, de perles vertes sur un fond d’or ». Cela me donne donc le schéma pour sa tenue, bien que je pense inverser les couleurs, pour peindre des motifs dorés sur un fond vert.

Deux points sur lesquels il sera différent de sa description sont son arme (il gardera la jolie épée de G.W., plutôt que de porter une hache) et son armure (qu’il ne porte pas dans la description). J’ai décidé de peindre l’armure en argent, teinté de vert. Pour faire coller le personnage de légande Arturienne avec le Bretonnien de G.W., sa fleur-de-lys sera reproduit sur l’arrière de son caparaçon.

Voilà du moins ce qui est de la théorie…


Joe

*Toute citation n’est que ma propre traduction du texte d’Armitage.

lundi 18 janvier 2010

De l'acier froid sur les plaines de l'Estfold

Salut à tous! Je vais vous conter ici une bataille (ne faisant pas partie de la série mini-tournoi) dans laquelle mes vaillants Rohirrim se font affrontés aux insolantes troupes Gondoriennes du prétentieux Faramir (que Teutonico commandait). Dans ce qui commence à se transformer en une querelle prolongée entre l'Intendant du Gondor et le Roi Theoden du Rohan, Faramir s'est vu chargé de mener un raid sur l'Estfold. Theoden assembla rapidement une force de défense, centrée sur sa fidèle Garde Royale, pour endiguer la menace.

Bataille rangée. Pas de règles spéciale. La bataille s'arrêe lorsqu'un camp passe sous 50% de ses effectifs initiaux.


Avec l'ajout de 5 hommes d'armes de Dol Amroth et 3 archers de la Citadelle (représentés pour cette partie par 3 elfes), l'armée du Minas Tirith a décidé d'adopter une formation en 2 colonnes distinctes d'infanterie de contact en 3 lignes (épéistes, lanciers, piquiers), soutenus par des archers sur les deux flancs et une escouade de chevaliers sur sa gauche.

En face, j'ai disposé mon infanterie Rohirrim en un ligne continue, optant de délaisser ma formation en triangle habituelle, de façon à pouvoir redéfinir ma ligne à ma guise selon le comportement des différents blocs de Teutonico. Derrière cette ligne se trouvaient mes cavaliers. Mes archers se trouvaient sur la coline sur mon flanc gauche.

Pendant que les archers des deux camps échangeaient des flèches dans la figure, les deux blocs d'infanterie du Gondor se sont rapprochés, tout en laissant assez de place pur que des figurines d'infanterie puissent passer de justesse entre les blocs. Ma ligne principale est allée s'envelopper autour de leurs flancs,mes gardes royaux occupants la position la plus dangeureuse,à l'avant des colonnes Gondoriennes. Si cette tactique de Teutonico peut sembler curieux, elle n'était pas sans raison. Une formation à 3 rangs a une grande faiblesse; les hommes risquent de se bloquer entre eux et causer ainsi des morts inutiles (cf. Azincourt 1415, entre autres, où les rangs arrières ont poussés les hommes à lavant sur les larmes de leurs ennemis). Diviser cette formation en deux blocs permit à Teutonico de maintenir les avantages de 3 rangs, tout en permettant une certaine liberté de mouvement.
Gondoriens and Rohirrim sont tombés en nombres égaux; mes Gardes Royaux ont connu de la douleur, alors que les flancs de Teutonico ont bien souffert. Lorsque j'ai tenté de contourner son flanc droit avec ma cavalerie, il a fait l'incroyable; il a divisé sa cavalerie! Crontre ce qui me semblait être un conseil sensible (ce n'était après tout qu'une partie amicale), il envoya 3 chevaliers pour s'occuper de mes 6 cavaliers menés par Theoden en armure complète, alors que les 3 autres chevaliers se sont lancés contre mes javelinistes. Je suisresté bouchebé face à cette témérité. Nous avns tous les deux fait avancer avec précaution nos archers, sentant que des renforts judicieusement placés pourraient faire toute la différence pour sortir de cette impasse.
Etant donné la situation et la présence de cavaliers parmis de l'infanterie, des élans héroïques s'imposaient. Comme vous pouvez voir sur les dés, j'ai perdus mes deux élans, devant donc subir des charges de cavalerie et des combats inconvénients. Malgré cette mauvaise chance (la monnaie de mon argent dans la dernière bataille contre Teutonico, où les rôles étaient inversés, sans doute), mes hommes ont pu tenir le coup. Mais bien sûr, Theoden et ses cavaliers ont donc été retenu pour un tour par les 3 chevaliers soutenus par de l'infanterie. Quelle insolence!

Comme les choses n'avaient pas avancé dans le tour précédent, une autre série d'élans héroïques était inévitable... et une fois de plus, j'ai râté mes jets pour l'ordre des élans. Le résultat de cette poisse fut l'inactivité de Theoden, qui est resté coincé avec son groupe pour un tour de plus. Quelle audacité de ce Teutonico! Les archers des deux camps sont arrivés peu à peu rejoindre la mêlée, à la perte de plus d'un brave soldat. Les troupes mourraient toujours en mesures égales; je n'ai jamais assisté à une bataille aussi férocement contestée!
Enfin, Theoden a réussi a se couper un chemin à travers les troupes ennemis pour mener une charge dans le dos des hommes de la Cité Blanche avec ses deux derniers cavaliers. J'ai ainsi pu prendre le contrôle de mon flanc gauche, utilisant les renforts archers pour bloquer les deux chevaliers de Teutonico. En revanche, les archers de ce dernier avaient, soutenus par deux chevaliers, la domination de mon aile droite. Malgré les pertes, les deux formations initiales du Gondor étaient encore clairement visibles.

Mais, hélas! toute bonne chose doit toucher à sa fin. Malgré l'équilibre relatif au cours de la bataille, Teutonico ma bien fait passer en dessous de mes 50%, gagnant ainsi la bataille avec une marge de 4 hommes. Bravo à lui, il l'a bien mérité. Pendant cette bataille, il a sû prouver l'efficacité de sa nouvelle formation en deux blocs, ainsi que de me montrer l'exeption à la règle "on en divise jamais la cavalerie s'ils sont peu nombreux". Je lui suis reconnaissant pour cette leçon.

Une petite note d'avertissement quant aux périls des tapis de bataille en flocage statique; il est réellement possible que les dés attérissent sur leur angle, comme nous avons pu voir lors de ce jet arrivé à un moment décisif!

Joe the Barbarian, qui espère que ce rapport vous aura diverti.


dimanche 17 janvier 2010

L'histoire continue

Nous continuons la saga du tournoi à 4 joueurs avec une des batailles de la deuxième étape. Je compte sur la Grenouille pour vous conter sa partie de première étape face au Kraut.

Scénario 2: "Prendre et tenir"
Dans ce scénrio, chaque chaque tente de contester les 3 objectifs sur le champ de bataille, ainsi que de voler la bannière ennemie en la sortant de la table de jeu par tout côté possible.

Le Kraut Vs Le Rosbif

Cette partie voyait mes humbles Rohirrim affrontés à leurs anciens suzerains du Gondor, menés par Faramir. Le fils cadet de l'Intendant cherchait clairement à rappeler à l'ordre les ancins vassaux, alors que Theoden du Rohan décida de se montrer le dernier des grands rois de l'Ouest.

J'ai disposé mes rohirrim dans une ligne continue, au centre du champ de bataille, avec mes cavaliers derrière mon aile droite. Le Kraut (Teutonico) adopta une formation Gondorienne classique, avec un bloc central en deux rangs, épéistes, puis lanciers, sa bannière et ses héros au centre. Ses archers s'opposaient à mon aile gauche très fine, ses cavaliers se tenaient derrière la cabane. Les trois objectifs sont représentés pas les amas de pierres sur la ligne médiane du champ de bataille.

Les archers Gondoriens se sont immédiatement avancés, par manque de cibles et par volonté de contrôler l'objectif sur mon aile gauche. J'ai envoyé un petit groupe de guerriers, menés par Eowyn, se cacher derrière la hutte, attendant le moment propice pour prendre l'objectif. Les deux corps d'armées principaux se sont lancés en avant, le Gondor occupant les ruines, mon flanc gauche ancré par la cabane. Teutonico a donc décidé de séparer sa cavalerie en deux groupes de trois; l'un passa derrière la cabane, pour menacer le groupe caché derrière la hutte, l'autre passa devant la cabane pour prendre d'assaut ma ligne principale. Soulagés de n'avoir aucun archer en face d'eux, mes cavaliers ontprofité de cette liberté pour immédiatement saisir l'objectif sur mon aile droite et menacer le flanc des troupes de Faramir qui étaient protégés par les ruines.

Les Gondoriens se sont avancé pour combattre selon leur gré sur mon aile gauche, attaquant les troupes derrière la hutte, l'attaque renforcée par les trois cavaliers de ce côté. Eowyn et la poignée de paysans avec elle courraient au désastre. Les cavaliers de la Cité Blanche s'attaquant à mon centre ont connu le péril des javelots en masse; mis hors de selle, ils ont rapidement été éliminés. Cela a permis à ma ligne de bataille principale de repousser tous les soldats de Minas Tirith vers les ruines, sur la défensive. Mes cavaliers, sur l'aile droite, ont réussi à contourner le flanc ennemi, l'un d'entre eux abattant le porteur de la bannière de l'Arbre Blanc et de s'emparer de l'étendard. Des jets de dés chanceux ont surtout bien contribué à mon contrôle du centre... mais cette chance n'était rien comparée à la poisse que Teutonico subissait sur mon aile gauche! Malgré la charge de ses trois chevaliers et de la grande supériorité numérique dont ses hommes bénéficiaient, Eowyn a tenu sa position avec son escorte de javelinistes. J'avais pourtant compté ce flanc comme un sacrifice nécessaire, en faveur des deux autres objectifs. Nous devons cependant noter que, malgré le délai occasionné par les jets de dés insolents que j'ai fait, Teutonico a réussi à garantir que je ne contesterais à aucun moment l'objectif tenu par ses archers.

A la fin de la partie, je tenais le centre et l'aile droite, un de mes cavaliers s'était emparé de la bannière et l'avait sorti du champ de bataille et Teutonico était réduit à moins de 25% de ses effectifs initiaux. Les archers de Teutonico étaient trop éloignés de leur objectif pur e tirer les points.

Je pense que son erreur principale était la division de sa cavalerie en deux groupes, qui a dissipé son effet. J'ai appris par mes propres erreurs passées à éviter cela à tout prix... mais dans une autre bataille récente, Teutonico m'a montré l'exemption qui fait la règle.

RESULTAT: 2 objectifs (2 x 3pts) + Bannière volée (4pts) + Adversaire passé sous 25% de ses effectifs initiaux (2pts) = BarbarianJ 12 - 0 Teutonico = VICTOIRE MAJEURE pour BARBARIANJ

Un bonne partie; Teutonico a grandement souffert de mauvaise chance.

vendredi 8 janvier 2010

Le Gondor ne faillira pas!

Parceque de bonnes illustrations valent souvent mieux que de longs discours!

La cavalerie menée d'une main de maître par Faramir, capitaine du Gondor :

Dol Amroth répond à l'appel du Gondor. Un soutien très précieux :
(à titre indicatif, les Rohirrims ne sont ici présents qu'à simple valeur illustrative, prêtés par les soins de BarbarianJ)

Voilà l'armée presque complète en 500pts du Général Kraut, tremblez misérables engences du mal :
(Pour précision, il me manque encore 3 archers de la citadelle à incorporer à mon corps d'armée et j'aurais une armée complète en 500pts).

lundi 4 janvier 2010

La Parole 2010

Avec l’arrivée d’une nouvellle année, d’une nouvelle décennie, même, il est temps de renouveller le serment sacrosaint de peindre au minimum autant de figurines qu’on en achète. J’ai fais cette même parole en 2009…puis oublié de compter. Je pourrais sans doute faire une estimation via l’historique de ce blog pour 2009. Quant à 2010, le compte commence maintenant, mais, par bonne volonté, je vais compter les figurines reçues à Noël : 48 hommes de l’infanterie Parlementaire pour E.C.W..

Acquises : 48
Peintes : 1




Avec l’acquisition d’une unité d’infanterie pour les Guerres Civiles Anglaises, j’ai dû me décider sur quel régiment représenter. J’ai opté pour une des unités présentes sur le champ de Marston Moor, ayant récement lu un livre évoquant cette bataille et ayant un faible pour le Nord Est de l’Angleterre. Mon choix ? Le régiment d’Edward Montagu, 2ème Earl de Manchester.

Un peu d’histoire

Dans l’approche de la Première Guerre Civil Anglaise, Manchester, à l’époque connu sous le nom de Vicomte Mandeville, fût le seul membre de la Chambre des Lords à être nommé avec les « Cinq Membres » des Commons que Charles I souhaitait arrêter. Lorsque la guerre éclata en 1642, il se retrouva à la tête d’un des régiments dans l’armée de l’Earl d’Essex. Hélas ! Son régiment s’ennfuya lors de la bataille d’Edgehill et fût ensuite dissout.

Mandeville hérita l’Earldom de Manchester de son père en Novembre 1642. En 1643, in fût nommé commandant de l’Armée de l’Association de l’Est, une promotion naturelle pour un des plus grands Seigneurs de la faction Parlementaire. Au cours de 1643, Manchester prit le contrôle de l’East Anglia et, avec les Fairfaxes basés dans le Yorkshire, a contenu la menace posée par le Marquis de Newcastle venant du Nord.

En Juin 1644, Manchester fût l’un des 3 commandants victorieux à Marston Moor, annihilant les « Tuniques Blanches » de Newcastle. Ca serait la dernière fois qu’il travaillerait en coopération avec Oliver Cromwell. Cromwell lança une critique vociférante contre Manchester pour son manque de compétence présumée après la Seconde Bataille de Newbury. Manchester, en revanche, s’opposait à l’utilisation d’indépendants et de fanatiques religieux. Il fût exclu de l’armée par « L’Ordinance Reniante », qui empêcha les Membres du Parlement de tenir des commissions dans l’armée. Finalement, Manchester, bien que réformiste, n’était pas un régicide ; il n’allait jamais accepter la notion d’exécuter Charles I.










































Voici donc le premier piquier. Bien d'autres suivront!

Joe